Des mesures fortes s’imposent

Le championnat national de football, qu’il s’agisse d’Elite One ou d’Elite Two, poursuit son chemin. Jusqu’à présent, la programmation est respectée et il y a très peu de doutes sur la tenue effective du calendrier arrêté en début de saison. Ce qui en soi est une réussite au regard de ce qu’on vivait il n’y a pas si longtemps. Mais on ne peut ne pas manquer de signaler ces quelques incidents de parcours qui persistent d’une saison à l’autre. Puisque ce ne sont pas des faits nouveaux. La question du paiement effectif des salaires ou la réclamation des subventions est une rengaine vieille comme le monde. Au même titre que les nombreuses plaintes contre les arbitres, soupçonnés de corruption ou simplement d’incompétence au vu de nombreux matchs émaillés d’incidents. En tout cas, il se passe difficilement une journée de championnat sans que les arbitres ne soient menacés. Il est toujours plus facile de s’en prendre aux hommes en noir quand une décision ne nous arrange pas. Mais il existe clairement un malaise. Un malaise qui manque de tourner désormais en drame sur certains terrains. Entre les agressions physiques et verbales, les menaces et autres de la part d’officiels, de joueurs et de supporters, la tension est clairement palpable. 
Et il ne faut certainement pas attendre un drame pour prendre les mesures adéquates. La sécurité des acteurs en dépend. Le stade de Bafang a été suspendu. C’est déjà une bonne mesure mais il faut aller plus loin et prendre des actes plus forts. Quand un président de club est suspendu pour avoir interrompu un match mais qu’il se retrouve tranquillement dans les gradins à suivre son équipe sans que cela n’interpelle personne, il y a des questions à se poser. Quan...