Pays les moins avancés : l’ONU invite à plus d’action

Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), Doha, capitale du Qatar, abrite depuis le 5 mars dernier et ce jusqu’au 9 mars prochain une conférence au profit des Pays les moins avancés (PMA). De l’avis du secrétaire général de l’ONU, il est question de trouver des solutions concrètes en faveur de ces Etats confrontés à plusieurs chocs dont les répercussions de la pandémie du Covid-19, la guerre en Ukraine et le  changement climatique. Les participants à cette rencontre ont dressé un tableau assez sombre de la situation. Services de base exsangues, dette souveraine abyssale, taux d’intérêt de « rapaces », logiques financières de prédation, incapacité des pays riches à transformer les promesses en actions pour cause de divisions géopolitiques et de manque de volonté politique. Antonio Guterres a à cet effet interpellé les pays développés dont aucun représentant n’est présent à ces assises, en dehors du Qatar, à agir favorablement. « Il est grand temps que les pays développés respectent leur engagement pour fournir aux PMA entre 0,15 et 0,2 % de leur revenu national brut », a-t-il lancé. 
Pour l’émir du Qatar, cette situation renvoie à « un problème structurel lié à l’absence de justice dans la relation entre les centres industriels avancés et les périphéries de notre monde ». Selon Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, « il n’y a moyen de construire un monde nouveau plus sûr, plus juste et plus libre pour aujourd’hui et demain que par la solidarité humaine internationale ». De leur côté, les dirigeants des PMA n’ont pas caché la situation dramatique à laquelle ils restent confrontés et ont demandé le soutien des pays industrialisés. « Nous avons besoin d’un flot de capitaux (...) et à un prix juste », a souligné le président zamb...