Apprentissage : Mathématiques, la bête noire

C’est un véritable casse-tête pour de nombreux apprenants. Si l’on en en croit de nombreux témoignages, la peur des « maths » continue d’être le lot de nombreux élèves. Pourtant, appartenir à la « prestigieuse » filière « C » semble être un privilège pour ceux qui y accèdent. Le célèbre philosophe Platon n’a pas arrangé les choses en affirmant : « Nul n’entre ici s’il n’est pas géomètre ». Du coup, le désamour pour cette discipline s’est amplifié et se justifie en partie par certaines mauvaises notes. « Je n’aime pas cette matière. Car, je n’y comprends rien, la géométrie surtout est ma bête noire. Pourtant, j’obtenais de bonnes notes à l’école primaire. Une fois en 6e, tout a changé. Je n’arrivais pas à assimiler les cours du professeur de mathématiques. Ce qui perdure jusqu’à nos jours. Je peine à avoir ne serait-ce que 09 sur 20 », confie Rodrigue P., élève en classe de 3e dans un lycée à Yaoundé. 
Même son de cloche chez une camarade, à quelques différences près. « Je me suis détournée des « maths » parce que c’est une matière qui devient de plus en plus difficile au fur et à mesure qu’on avance dans notre cursus scolaire. Et ça demande aussi plus de temps et d’exercices à faire, contrairement à d’autres disciplines. C’est un cours que je n’affectionne pas particulièrement, mais je m’efforce d’obtenir au moins 10 sur 20 », confie Nathalie Zebaze, élève en classe de 1ère A4 Allemand. Adrien Ntep, élève en classe de Seconde B, pensait pourtant avoir des compétences pour poursuivre son cursus en série C. Mais ses amis l’en ont dissuadé. « J’ai toujours eu des notes moyennes en maths et après avoir terminé le premier cycle, je souhaitais continuer en Seconde C, mais mes camarades m’ont un peu découragé en me disant que c’était plus compliqué au second cycle. Ce qui m’a fait peur et j’...