Chirurgie endoscopique en gynécologie : silence, on forme

Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (CHRACERH) abrite depuis le 20 mars, une session de formation spécifiquement consacrée à la chirurgie endoscopique en gynécologie. Etudiants en médecine, internes, gynécologues, infirmiers et autres auxiliaires de santé, issus du Cameroun et de pays étrangers tels que la Tanzanie, le Congo sont venus s’initier à cette technique qui ne cesse de se réinventer. Assis aux pieds de grands maîtres de différentes compétences tels que le Pr. Van Herendael de Belgique, le Pr. Alfonso Rossetti d’Italie, le Pr. Nzau Ngoma de RDC ou le Pr. Jean Marie Kasia, entre autres, les apprenants sont imprégnés depuis deux jours au basique. Notamment l’organisation générale d’une salle d’opération, l’instrumentation en laparoscopie et hystéroscopie, les techniques de base d’une opération laparoscopique (directives d’entrée abdominale), positionnement du patient au bloc opératoire pour éviter les complications, planification de la chirurgie, maintenance des équipements…
Pour la suite, les apprenants seront promenés dans les méandres de la technique chirurgicale à ventre fermé. Myomectomie (ablation des myomes), hystérectomie (ablation de l’utérus), ovariectomie (ablation des ovaires), salpingectomie (ablation des trompes), libération d'adhérences (accolements anormaux de tissus) formées autour des trompes, grossesses extra-utérines, et autres opérations suscitées par des maladies bénignes ou cancéreuses ne devraient plus avoir de secret pour cette vague d’apprenants, su sortir de cette session de formation le 30 mars prochain. Après ces premières journées consacrées à la théorie, les apprenants passeront à la pratique. Question de se familiariser avec les instruments de pointe dont la plupart sont miniaturisés. Le Centre mettra à leur dis...