Elections générales au Gabon : en ordre de bataille

Le palais des Sports de Libreville s’est avéré étroit le week-end pour contenir militants et sympathisants du Parti démocratique gabonais (PDG) venus par milliers pour célébrer son 55e anniversaire. La célébration des noces d’Orchidée de cette formation politique fondée en 1968 par feu Omar Bongo Ondimba a servi de prétexte à Ali Bongo Ondimba, son leader, de lancer un appel à la mobilisation en prélude aux élections présidentielle, législatives et locales que le Gabon doit abriter cette année, bien qu’aucune date officielle n’est encore connue. « Certes, le PDG est en position de force, mais gare à l’excès de confiance, restons humbles. Soyons présents, omniprésents même, sur le terrain », a-t-il martelé. « Tenez-vous prêts, prêts pour une victoire nette, incontestable, par KO ! », a lancé Ali Bongo Ondimba. 
Contre toute attente, le président gabonais en a profité pour lever tout tabou sur l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime le 24 août 2018, alors qu’il se trouvait à Ryad en Arabie Saoudite dans le cadre d’un sommet sur les investissements aux côtés des autres chefs d’Etat africains. « Je me souviens que j’ai demandé qu’on appelle le médecin. Dès qu’il est arrivé… à partir de ce moment, je ne me souviens plus de rien jusqu’au dernier jour de mon séjour en Arabie Saoudite. Pourtant, entretemps je me suis réveillé. J’ai parlé. Ma famille était arrivée », s’est rappelé Ali Bongo Ondimba. Avant de témoigner par la suite sa gratitude au roi du Maroc, Mohammed VI, pour son hospitalité. « Le Roi a tout fait pour moi. J’ai logé chez lui. Et j’ai bénéfici&eacut...