Transition démocratique au Soudan : le nouveau gouvernement toujours attendu

La signature avortée à deux reprises de l’accord de paix entre civils, armée et paramilitaires ne permet pas la remise du pouvoir à une équipe civile.

La situation politique demeure toujours dans l’impasse au Soudan, après le double échec de la signature de l’accord de paix survenu les 1er et 6 avril derniers. Ce document doit relancer la transition démocratique dans le pays, après le putsch mené le 20 octobre 2021 par le général Abdel Fattah al-Burhane. Même si les pourparlers ont progressé sur différents points, toujours est-il que civils, militaires et paramilitaires n’arrivent pas encore à finaliser le texte. Ce n’est plus une rivalité entre civils et militaires qui maintient le soudan dans ce statu quo. Mais, l’intégration dans l’armée régulière des Forces de soutien rapide (FSR), constituées principalement de Janjawids. 
Le bras de fer qui oppose actuellement le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l'armée à la tête du pays, et son second, le général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », patron des ex-miliciens du Darfour, porte principalement sur l'avenir de certains officiers islamistes accusés de plusieurs crimes au sein des forces soudanaises. Ce blocage a de quoi rallonger l’attente de la signature de l’accord sur une Constitution et la format...

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