Crise au Soudan : l’appel de la communauté internationale

Ça tire à l’arme lourde à Khartoum. Depuis samedi la capitale soudanaise est le théâtre d’intenses affrontements entre l’armée fidèle au général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête du Soudan depuis son coup d’Etat du 25 octobre 2021, et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) aux ordres du général Mohamed Hamdane Daglo dit « Hemedti ». Un premier bilan non officiel faisait état hier en début d’après-midi d’une centaine de civils tués et d’importants dégâts matériels. L’intensité des combats oblige plusieurs habitants à fuir leur foyer lorsqu’ils ne peuvent pas se terrer chez eux pour se mettre à l’abri des balles. La communauté internationale qui n’est pas restée indifférente à ce conflit, a d’ores et déjà appelé les belligérants à un cessez-le-feu. Sté- phane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a invité les deux camps « à cesser immédiatement les hostilités, à rétablir le calme et à engager un dialogue pour résoudre la crise actuelle ». Le haut responsable onusien a prévenu ces derniers que « toute nouvelle escalade des combats aura un effet dévastateur sur les civils et aggravera encore la situation humanitaire déjà précaire dans le pays ». Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Soudan et chef de la Mission inté- grée d'assistance à la transition des Nations unies au Soudan (UNITAMS), Volker Perthes, a également condamné fermement ces combats. De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a appelé les deux factions à « arrêter la destruction du pays » et une «effusion de sang». Moussa Faki Mahamat, a ainsi exhorté « les partis politiques et militaires à trouver une solution politique juste à la crise qui est n&ea...