1er mai : échanges sur le travail décent

Plus que quelques jours et les Camerounais vont commémorer la Fête internationale du travail. Avant la grande marche devant marquer cette 137e édition, des échanges entre représentants des travailleurs et responsables du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) ont eu lieu hier dans la salle de conférences de ce département ministériel. C’était autour du thème : «Ré- silience et travail décent : Agir ensemble au sein du monde du travail pour amé- liorer les conditions de vie et l’inclusion sociale. » A travers des échanges en présentiel et en ligne, plusieurs aspects ont été abordés pendant ce webinaire présidé par Njamsi Rolland Nteban, inspecteur général. Le responsable a indiqué qu’il était important de rassembler tous les acteurs du monde du travail pour qu’ils échangent sur la thé- matique arrêtée. Ceci parce que chacun a un rôle à jouer afin que les défis qui interpellent le monde du travail actuellement, soient relevés. Et comme l’on pouvait s’y attendre, les représentants des travailleurs n’ont pas tourné autour du pot. Antoinette Ekoam, la présidente de la Confédération camerounaise du travail s’est attardée sur le volet « résilience et travail décent ». « Nous relevons que les quatre piliers du travail décent ne sont pas respectés. Nous aspirons à une meilleure rémunération, à un meilleur dialogue social, à une meilleure protection sociale. Donc il y a beaucoup à faire dans le respect des normes internationales du travail. Nous apprécions aussi les efforts qui sont faits par le gouvernement par ces temps difficiles. C’est pour cela que nous voulons que soit renforcée la prise en compte des préoccupations des travailleurs », a-t-elle dé- claré. Angélique Mbouzie Ahanda, chef de la division des normes et de la coopération internationale du travail au Mintss a expliqué que le thème a été choisi pour que l’on comprenne que la résilience peut permettre de consolider les acquis du travail décent et participer à l’amélioration...