Ministère de la Communication : dans un corps sain…

Des fonctionnaires édifiés sur leurs droits en tant que travailleurs. Fait inhabituel. Pourtant, les personnels du ministère de la Communication (Mincom) ont prêté une oreille attentive aux recommandations d’Antoinette Ekoan, syndicaliste et présidente de la Confédération camerounaise du travail (CCT). A l’occasion de la 137e Journée internationale du travail, le Mincom a organisé deux activités principales pour marquer le coup vendredi dernier. Il y avait donc cette causerie éducative menée par une syndicaliste. « Je leur ai rappelé que le 1er mai n’est pas une fête, mais une journée de souvenir. Parce que des gens ont donné de leur vie pour que nous bénéficiions aujourd’hui de la protection sociale, des huit heures de travail. Bref tous les avantages qui tournent autour du monde du travail, y compris au niveau du ministère de la Communication », a-t-elle dit.
Autre message partagé avec les personnels du Mincom, la culture de la résilience. « Il faut être résilient mais, aspirer à avoir un travail décent ; c’est-à-dire une bonne rémunération, une protection sociale, un dialogue social et le respect des normes internationales du travail. Le thème demande d’agir ensemble. Cela signifie que ce n’est pas le ministre seul, ni les directeurs seuls. Mais c’est nous en tant que travailleurs. Chacun, en ce qui le concerne, doit œuvrer pour que les quatre piliers...