Journaliste : quand l’habit fait le moine
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 03 mai 2023 12:18
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Malgré les textes en vigueur, la définition de cet acteur-clé des médias demeure une nébuleuse.
C’est un métier que beaucoup embrassent à présent facilement. Du jour au lendemain, ils se proclament journalistes et se mettent également à collecter et à diffuser des informations. Et pourtant, l’article 46 de la loi de 1990 sur la communication sociale dispose que : « Est considéré comme journaliste, toute personne qui sur la base de ces facultés intellectuelles, de sa formation et de ses talents est reconnue apte à la recherche et au traitement de l’information destinée à la communication sociale. » Et le décret du 9 décembre 2002 fixant les modalités de délivrance de la carte de presse ajoute : « Toute personne qui sur la base de ses facultés intellectuelles, de sa formation ou de ses talents, a pour occupation principale et rétribuée, des tâches effectives de rédaction, de reportage, de collecte et de traitement de l’information pour le compte d’un ou de plusieurs supports médiatiques. »
Et bien que la fonction soit ainsi clairement définie, de nombreux aventuriers s’infiltrent dans cette noble profession. Le plus beau métier du monde semble à la portée du premier prétendant. Comme l’explique Christophe Bobiokono, directeur de publication de Kalara, lors des états généraux de la communication en 2012, une définition du journaliste avait émergé des travaux. C’était une définition consensuelle et complète. Et parmi les résolutions prises au cours de ces assises, la création d’un ordre de journalistes qui allait pouvoir faire la police dans la famille des journalistes et n’accepter que ceux des professionnels qui remplissent des critères pour exercer comme journaliste avait été suggérée. « Je pense que ces résolutions des états généraux de la communication de 2012, méritent d’être implémentées si on veut avancer. Ce rendez-vous était très riche et il est vraiment dommage que les réflexions qui émanaient des intellectuels de divers champs de la science et des journalistes ne soient pas encore en vigueur », regrette-t-il. Pour Christophe Bobiokono, ...
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