Services judiciaires : de nouvelles infrastructures en gestation

Casque vissé sur la tête, chasuble de circonstance, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, a consacré sa matinée d’hier à la visite des chantiers de son département ministériel, et particulièrement de l’un d’entre eux, le complexe moderne qui jouxte le Tribunal criminel spécial (TCS). Cinq corps de bâtiment, dont une tour de 14 niveaux devant abriter 210 bureaux, s’offrent fièrement à la vue, dans cette zone du centre administratif de la ville de Yaoundé qui abrite la plupart des services judiciaires. C’est justement à eux qu’est destiné ce complexe qui s’étend sur plus de 12 000 m2 et dont les travaux ont débuté en 2014. Au rang de ceux-ci, le Tribunal criminel spécial. Pendant plus d’une heure, Laurent Esso a arpenté les couloirs, visité les bureaux, les cellules construites ici, les toilettes réservées aux détenus. Il a posé des questions sur le choix de certaines matières, à l’instar de la peinture devant couvrir certains murs. Il a donné des instructions sur certains aménagements à apporter afin de permettre au complexe et aux autres bâtiments relevant de son département ministériel d’être en harmonie. Sur les cinq bâtiments prévus, deux sont déjà fonctionnels, alors que les travaux se poursuivent sur les autres. La tour de 14 étages est entrée dans sa phase de finition, selon les explications d’Emmanuel Soppo Mouelle, l’architecte du complexe.
Sur l’architecture du bâtiment, Emmanuel Soppo Mouelle, précise que « le garde des Sceaux a voulu que l’architecture de la Cour suprême se reflète sur le nouveau complexe. C’est ainsi que vous remarquerez qu’il y a une coursive périphérique avec des colonnades qui rappelle la Cour suprême, parce que ce site, on l’a voulu harmonieux pour qu’il n’y ait pas de différence », a-t-il fait savoir. 
Pour le ministre d’Etat, ministre de la Justice, ga...