Armistice de 1940 : la France remercie le Cameroun

Une gerbe de fleurs au pied du monument Leclerc, lieu emblématique où le général de Gaulle avait prononcé son premier discours à Yaoundé situé non loin de la Poste centrale, au cœur de la ville. Pour le faire, l’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand est accompagné de son collaborateur attaché de défense, Thierry Pichot et de Koumpa Issa, secrétaire d’Etat auprès du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), en charge des anciens Combattants et Victimes de guerres. Hier 8 mai, il est plus de 10h 30 minutes. Ce moment à forte charge historique est précédé de l’exécution des hymnes nationaux du Cameroun et de la France, ainsi que des honneurs militaires. Les troupes sont commandées par le colonel Jean-Jérémie Solignac, conseiller technique du Mindef. Il s’agit de la commémoration de la victoire des forces alliées sur l’Allemagne nazie et de la fin de la deuxième Guerre mondiale en Europe. Pour partager cet instant qui marque l’épopée glorieuse de l’histoire de la France, un parterre important d’officiers supérieurs de l’armée camerounaise et de chefs de missions diplomatiques accrédités à Yaoundé sont présents. 
La deuxième articulation de cette cérémonie se déroule à la résidence de France. Ici, l’Hexagone rend hommage au Cameroun pour son engagement à ses côtés pendant la guerre de libération de son territoire. Thierry marchand le souligne avec emphase dans sa prise de parole. « Le Cameroun fut l’un des acteurs du théâtre de la libération de la France. En août 1940, le destin de la France a changé grâce à une poignée d’hommes, français et camerounais, forgés dans des tempéraments d’acier. En quelques jours, la France libre trouve au Cameroun un creuset, une banque, une assise, une force militaire qui va lui permettre très rapidement de retourner toute l’Afrique équatoriale. Pour cela, je place cette cérémonie sous le signe de la reconnaissance et de remerciements à ce Cameroun qui a jou&eacu...