Intégration nationale : la touche du village de l’unité

Du bikutsi à profusion hier à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé. Alors que cette journée est dédiée à l’aire Fang Béti au sein du Village de l’unité et de l’intégration nationale, les groupes de danse Baka et Massa mènent la danse sur le podium du « Quartier du savoir-faire ancestral et patrimonial ». Entraînés par ce rythme des peuples de la forêt, visiteurs et exposants rejoignent les danseurs sur la piste. Un moment de communion auquel se sont joints les ministres de la Jeunesse et de l'Education civique, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Fonction publique et de la Réforme administrative, de la Promotion de la Femme et de la Famille. « C’est la musique et l’ambiance qui m’ont attiré. Je ne comprends certes pas les paroles des différents chants, mais je prends plaisir à rejoindre les miens sur la piste de danse », lance un visiteur, à fond dans « Naya Naya » de l’artiste Govinal Ndzinga Essomba.
Des centaines de personnes ont ainsi pris part au vernissage du Village de l’unité et de l’intégration nationale. En plus des photographies des grandes figures de la lutte pour l’indépendance, des premiers ministres et autres intellectuels camerounais, le ministre de la Jeunesse et de l'Education civique, Mounouna Foutsou, autorités administratives, religieuses, traditionnelles et opérateurs économiques ont découvert le savoir-faire des jeunes entrepreneurs. A travers ses différents quartiers dont celui du Programme national d’éducation civique par le réarmement moral, civique et entrepreneurial, du « savoir-faire ancestral et patrimonial », de la « vie moins chère » etc., le Village de l’unité a levé le voile, entre autres, sur les secrets patrimoniaux du pays. Entre tenues traditionnelles tissées à la main, sculptures faites avec de la boue, objets d’art...