Formation en ingénierie : les écoles africaines se donnent la main

Les points focaux du Réseau de l’ingénierie sont réunis depuis mardi à l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé.

Permettre aux étudiants des écoles polytechniques d’aller s’abreuver à la source d’autres établissements sœurs du continent. Le Réseau de l’ingénierie, mis en place en 2019 par les responsables des écoles d’ingénieurs d’Afrique, fait son chemin. 18 étudiants des écoles du Cameroun, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal ont déjà bénéficié de cette expérience. Et mardi 23 mai, les points focaux des pays membres se sont retrouvés à Yaoundé pour faire le bilan, mais aussi pour voir comment mobiliser de nouveaux étudiants. C’était en présence des représentants de l’Institut national polytechnique de Grenoble en France, qui apporte son expérience. 
Pour le Pr. Jean Raymond Lucien Meva’a, directeur de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, c’est un projet fédérateur qui regroupe six écoles d’ingénieurs d’Afrique et de France. L’objectif est d’apporter un plus dans la formation des ingénieurs, pour répondre à des problématiques de développement local. Toutes ces écoles se mettent ensemble pour un partage d’expériences, de compétences mais aussi pour faciliter la mobilité des étudiants et des enseignants. Il est question d’accroître les échanges Sud-Sud entre les institutions de formation d’ingénieurs africains, pas seulement le déplacement Sud-Nord. Les problématiques de développement sont les mêmes dans ces pays. Elles touchent l’énergie, l’environnement, les infrastructures, etc. « C’est très important pour un étudiant de se frotter à d’autres méthodes d’enseignement, d’ouvrir son champ de vision par rapport à des problématiques communes, voir comment on aborde ces problèmes ailleurs », explique le directeur. Les cibles de ce projet, ce sont les étudiants en fin de formation, niveau Master et Doctorat, dans les filières méca...

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