Indications géographiques : au tour du cacao rouge

Après le poivre de Penja et le miel blanc d’Oku, cette spéculation fait l’objet d’études pour sa labellisation et sa sécurisation. Le Comité national dédié a siégé vendredi dernier à Yaoundé.

La saveur unique du cacao rouge camerounais le place depuis quelques années sous les feux des projecteurs. Des chocolatiers nationaux et internationaux sont unanimes sur les propriétés de ce produit du terroir qui contient un taux de polyphénols (antioxydants) plus élevé que celui des autres pays. D’où l’intérêt du Comité national de promotion et de coordination des indications géographiques (Conapig) qui s’est réuni en sa deuxième session vendredi dernier à Yaoundé. Il est question, d’après le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobé, président dudit comité, de protéger ce produit de toute contrefaçon. « La réputation de nos indications géographiques (IG) attire la convoitise des contrefacteurs et rend les producteurs victimes de la concurrence déloyale dans nos différents marchés. La sécurisation de ce label permettra de tirer le maximum de profits au bénéfice des producteurs », a précisé le ministre. Une promotion d’avocats spécialisés dans la défense des indications géographiques est d’ailleurs en cours de formation au niveau académique.
Le cacao rouge suit les traces du poivre de Penja et du miel blanc de Oku. « Nous avons finalisé la procédure de mise en place de cette troisième IG pour viabiliser, assurer sa répétitivité et lui garantir une valeur sûre sur le marché international », a indiqué le Minader. Il reste à délimiter sa zone de production. A ce sujet, Michel Gonomy, chef du Projet d’appui à la mise en œuvre des indications géographiques (Pampig) à l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) fait savoir que « c’est la zone du grand Sud, c'est-à-dire une parti...

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