« Nous avons relancé le renouvellement des organes de base »

Votre parti, l'UNDP a pris part à la dernière élection des sénateurs dans quatre régions. Quel bilan pouvez-vous faire de cette expérience ?
Avant de faire le bilan de ces sénatoriales, je voudrais d'abord et avant tout rappeler ce qui caractérise notre parti.  Nous avons décidé de prendre part à toutes les échéances électorales et en accepter les résultats, une fois que le juge électoral a rendu le verdict. Nous n’avons investi des candidats que dans les régions où nous avions gagné au moins une commune. D'où le nombre de quatre. C'était le choix du parti. Nous avons pris des suffrages à notre principal adversaire dans toutes les régions où nous étions en compétition. C'est au finish un équivalent de 7 communes de 25 conseillers municipaux que nous avons arrachés. Nous sommes par conséquent confiants pour les prochaines municipales.

Comment expliquez-vous la défaite de l'UNDP face au RDPC dans l'Adamaoua, alors que le parti y semblait favori, dans la mesure où il contrôlait le Conseil régional et le plus grand nombre de mairies ?
On ne peut pas parler de défaite de l'UNDP face au RDPC dans l'Adamaoua, parce que justement notre parti n'était pas favori, contrairement à ce que tout le monde pensait. Le parti au pouvoir devançait le nôtre de 24 suffrages. Nous avons cavalé sans succès pour combler ce gap. Pour mieux décrypter les résultats et mieux apprécier ce qui s'est passé, il faut comprendre que la circonscription électorale des régionales est le département alors que celle des sénatoriales est la région. Le décompte des sièges ne se fait pas de la même manière. Nous avons gagné dans trois départements sur cinq, mais c'est notre adversaire qui a pris tous les sièges des sénateurs. Nous avons le conseil régional mais le RDPC avait trois mairies d'avance sur nous.

Elecam est reparti sur l...