Baccalauréat général : c'est parti

Pas l’ombre d’un candidat dans la cour, encore moins dans les allées et recoins du Lycée général Leclerc ce lundi 29 mai à Yaoundé. Il est 7h55. Plus que cinq minutes avant le début des épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement général et les 1475 candidats de ce sous-centre d’examen s’impatientent. A raison de 40 élèves par classe, ces jeunes assis deux par banc s’en tiennent aux instructions des surveillants. Pas de conversation entre voisins, encore moins de cartouches à proximité. Stylos, règles et crayons sur la table. La sonnerie retentit à 8h et les candidats de la série C reçoivent enfin leur épreuve de philosophie tandis que ceux de D et A4 l’épreuve de littérature. Le temps imparti est représenté au tableau. Alors que les candidats prennent connaissance des sujets à l’ordre du jour, surveillants, chefs de missions et chef de sous-centre d’examen sillonnent rangées et salles d’examen. « Tout se déroule dans la sérénité. Nous avons accueilli tous les enfants ce matin et ils ont été installés dans les différentes classes. Tout se passe très bien jusqu’ici, pas de souci majeur », confie le chef de sous-centre d’examen, Mireille Marie-Laure Owona, par ailleurs proviseur du Lycée général Leclerc. 
Même son de cloche du côté du sous-centre d’examen du Lycée bilingue d’application. Après avoir soumis candidats réguliers et libres à une fouille systématique entre 6h30 et 7h30, 530 élèves des classes de Terminale toquent également ici aux portes de l’enseignement supérieur. Contrairement à ce sous-centre d’examen qui ne possède qu’un seul secrétariat technique, le Lycée général Leclerc en a deux, au sein desquels : épreuves, copies, bouillons, bordereaux des examinateurs et listes d’appel sont conservés à bon escient. L’accès est interdit à toute personne externe au secrétariat y compris au chef d’antenne régionale de l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC), Benoît Mekongo Ondoua, en visite d’inspection ce lundi dans quelques sous-...