Choléra : il faut revoir nos habitudes

La consommation des fruits non lavés et d’eau de qualité douteuse sont à stopper, si l’on veut en finir avec cette épidémie qui secoue le pays depuis 2021 et qui a déjà fait de nombreuses victimes.

Plus de 2000 cas déjà et une centaine de décès causés par le choléra dans la région du Centre depuis mars 2023. Et ce qui est surprenant, c’est qu’à travers la capitale camerounaise, certains se comportent comme si de rien n’était ou comme si l’épidémie de choléra avait lieu dans un pays voisin, alors que l’heure semble venue pour changer les habitudes dangereuses.
Tenez ! Dimanche 21 mai au Marché Acacias à Yaoundé, une dame, la quarantaine environ, achète des mangues. Contre toute attente, elle se met directement à les consommer. Samedi 27 mai cette fois, un peu après le Palais polyvalent des sports, c’est une autre qui s’est livrée au même exercice après l’achat d’un fruit nécessitant d’être lavé à l’eau et au savon, avant consommation. Si des adultes semblent avoir oublié les règles élémentaires d’hygiène, qu’en sera-t-il des enfants ? A ces clichés, s’ajoutent ceux des marchés où le pas vers l’hygiène tarde à être marqué. Régulièrement, des aliments sont vus près des bacs à ordures et parfois à même le sol. Sans oublier ces fruits épluchés et parfois couverts de mouches en vente. Comme si l’affaire pouvait dissuader certains, des courageux les achètent et les dégustent sans autres formes de protocole. Conséquence, les centres de traitement du choléra à l’instar de celui de Djoungolo à Yaoundé sont saturés. Chaque jour de nouveaux cas sont enregistrés. Si certains patients rapidement pris en charge sont sauvés, d’autres arrivés à la dernière minute finissent par y trouver la mort. Des enfants comme des adultes passent de vie à trépas d...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie