Droit d’auteur des arts audiovisuels et photographiques : les défis de Ousmanou

Réconcilier la grande famille de l’audiovisuel et de la photographie. Tel est le credo de Ousmanou, nouveau président du Conseil d’administration (Pca) de la Société civile des arts audiovisuels et photographiques (Scaap). Une vision de rassemblement soulignée dès les premiers instants de son élection à l’issue de l’assemblée générale ordinaire élective mercredi dernier à Yaoundé. Après 18 ans d’existence marquée par de nombreuses turpitudes, il est temps pour la Scaap de se remettre sur les rails et de tendre la main aux artistes de la corporation. « La Scaap a toujours été une famille. Nous allons nous atteler à remettre tout le monde au même niveau et de faire en sorte que nous restons unis », a indiqué Ousmanou. Au-delà de ce défi, Ousmanou, porté par ses pairs à la tête de la Scaap compte avant tout à sortir les artistes de la précarité. 
Un accent particulier sera donc mis sur l’agrandissement de l’assiette de la perception des droits d’auteur. Ceci afin de permettre aux artistes audiovisuels et photographes de tirer grandement profit de leurs œuvres. A ce sujet, le nouveau patron de la Scaap déclare ouvertement la guerre aux utilisateurs des œuvres de l’esprit qui refusent de régler leurs factures. Selon lui, c’est à ce stade que se trouve le nœud du problème. « Nous devons agrandir l’assiette de perception. Ce qui permettra aux sociétés de faire des répartitions de façon permanente. Car, chaque société est mandataire des autres. Je voudrais que la Scaap soit la locomotive. Celle qui va tirer les autres sociétés à travers la forte perception. Parce que tous les problèmes rencontrés dans les sociétés sont liés à ...