Féminicides : le gouvernement dit Stop

Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a tenu une communication hier à Yaoundé sur la recrudescence de ces actes barbares.


Telles des tâches de sang, les dates, lieux et noms des 30 femmes froidement assassinées depuis le début de l’année au Cameroun marbrent les murs de la salle de conférence du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) ce 15 juin à Yaoundé. Sur ces Roll-up aux allures d’avis de décès : des victimes de violences conjugales, de maltraitances, de viols, de crimes rituels, de meurtres, et d'assassinat par décapitation. Ces actes d’une violence extrême perpétrés dans des conditions inhumaines par leurs conjoints, concubins, copains, parents maniaques, ou des personnes scélérates sans liens de famille ni de sang. 
Après avoir défrayé la chronique, provoquant de ce fait l'émoi, l'horreur, la psychose et la désolation, la recrudescence des féminicides était au cœur de la communication du Minproff, Marie-Thérèse Abena Ondoa. En présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Jean de Dieu Momo et du secrétaire général du ministère de la Communication, Felix Zogo ; Marie-Thérèse Abena Ondoa a exprimé l’indignation du gouvernement. « Est-ce un péché mortel de naître une femme ? Les auteurs des féminicides et tous ceux qui les soutiennent d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin, sont des criminels ayant perdu le sens de l'humanité. Ils représentent un réel danger pour le corps social. Où qu'ils se trouvent, qui qu'ils soient, ils méritent d'être traqués et punis sans pitié, sans ménagement », a déclaré le Minproff. Au cours de cette communication, Marie-Thérèse Abena Ondoa a présente les...

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