Fête du sacrifice : un message de paix

Au complexe islamique de Tsinga hier, l’imam Bouba Goï Goï a abondamment parlé de vivre ensemble.

Trois messages bien orientés en ce jour de célébration de la Tabaski. Paix, préservation, et vivre ensemble. L’imam Bouba Goï Goï a tenu à s’adresser à l’ensemble des Camerounais, et particulièrement à tous les fidèles musulmans. Il a ainsi évoqué la paix comme une exigence de la vie, la préservation pour la femme musulmane qui doit toujours porter son voile et ne pas s’exhiber. Le vivre ensemble enfin, est le point sur lequel l’imam Bouba Goï Goï va longuement s’appesantir. En effet, l’Aïd Kabir ou Fête du sacrifice intervient après l’accomplissement du pèlerinage à la Mecque. Selon le célébrant, cette fête est donc un moment pour le musulman de témoigner sa gratitude et sa reconnaissance à l’endroit d’Allah pour ses grâces et bienfaits immenses. « En islam, la joie du cœur s’accompagne d’un dogme pur. La croyance interne s’accompagne du plaisir des membres. La jouissance pendant la fête ne se limite pas aux seuls membres mais elle touche aussi la profondeur des cœurs », a relevé l’imam. Les tenues neuves portées par les musulmans ce jour ne sont donc pas simplement un signe de fête, mais surtout une expression de la crainte du dernier jour. C’est une célébration qui concerne le riche et le pauvre, qui établit l’égalité entre les membres de la communauté. En cela, jeunes et adultes sont appelés à faire preuve de largesse, de générosité et de miséricorde à l’endroit des indigents. Dans son sermon, l’imam Goï Goï a également expliqué que le vivre ensemble, quelle que soit l’appartenance religieuse de chacun, restait un impératif vital, une obligation morale. « Noyez vos différends, faites preuve de tolérance envers celui qui vous offense, abstenezvous ...

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