« Notre objectif est de mettre un terme au désordre »

Qu’est-ce qui explique la décision signée le 29 juin dernier de sceller certains bars, auberges et salles de jeu à Mini-ferme et Melen ?
Cette décision vient à la suite d’une série d’actes malveillants posés dans les quartiers Melen, Mini-ferme et environs. Le dernier en date est celui de l’assassinat d’un jeune Camerounais, élément de nos forces de défense et de sécurité, en service à la Garde présidentielle. Depuis mon arrivée ici, je crois que c’est la troisième fois que je prends pareille décision. Seulement, les autres fois, c’était différent. A chaque fois, les différents syndicats qui exercent sur le terrain venaient faire amende honorable et ils signent des engagements pour ne plus permettre certains actes que nous déplorons. Et surtout, de bien collaborer avec les forces de maintien de l’ordre aux fins de dénoncer tous les malfrats qui écument leurs milieux. Mais, nous avons constaté que rien de tout cela ne se faisait. L’acte posé dernièrement n’était qua la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. C’est pourquoi nous avons cru bon de prendre cette mesure pour protéger la jeunesse du coin et celle du Cameroun. Quasiment toutes les maisons d’habitation ont au moins deux chambres utilisées comme chambres de passe. Des enfants y vivent et voient des mouvements d’hommes et femmes. Beaucoup de brigands s’y cachent également. Il est donc temps que nous frappions du poing sur la table pour changer la donne. Notre objectif est de mettre un terme au désordre, à la dépravation des mœurs, combattre efficacement le grand banditisme et les agressions.

Quelles sont les dispositions prises pour que cette mesure soit durable ?
Cette mesure vise à faire prendre conscience à tous les acteurs du coin pour dire qu’ils courent la menace de voir tout fermé définitivement là-bas. En moins de 10 ans, Mini-ferme est passé à une autre vitesse. Nous avons d’abord pris cette première mesure. Pl...