Réfugiés : espoirs attendus d’un parrainage

Le 20 juin 2023, de concert avec le reste de la communauté internationale, le Cameroun a commémoré la 23e édition de la Journée mondiale du réfugié. Une célébration marquée cette année par le haut parrainage accordé par Mme Chantal Biya, première dame du Cameroun, et dont l’engagement aux côtés des populations vulnérables n’est plus à démontrer. Au-delà d’une simple caution apportée à l’événement, l’onction de la première dame du Cameroun, forte de son expérience et de sa stature à l’international, se veut un atout indéniable pour une mobilisation plus importante en faveur de ces personnes qui, après avoir fui les crises dans leurs pays d’origine, essaient de retrouver l’espoir au Cameroun. Dans une interview accordée à CT, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella revient sur l’impact attendu de ce haut parrainage par la première dame du Cameroun.

Monsieur le ministre, chaque année le Cameroun commémore avec la communauté internationale, la Journée mondiale du réfugié. En quoi cette 23ème édition serait-elle différente des précédentes pour notre pays ?
La Journée mondiale du réfugié est la Journée internationale instituée par les Nations unies afin de sensibiliser le monde à la cause des réfugiés. Célébrée pour la première fois le 20 juin 2001 à l’effet de commémorer le 50e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, elle était initialement connue sous le nom de « Journée africaine des réfugiés ». C’est en décembre de l’année 2000, qu’elle a officiellement été déclarée « Journée mondiale du réfugié » par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, dont le Cameroun est l’un des Etats membres. C’est dans cet esprit que notre pays se joint chaque année à la Communauté internationale, en vue de célébrer cette journée, symbole d’attention, de solidarité et de fraternité. L’édition 2023 revêt un caractère inédit. En effet, la célébration de la 23ème édition de la Journée mondiale du réfugié est placée, pour la première fois au Cameroun, sous le Haut parrainage de la Première dame, Madame Chantal Biya.

Vous venez d’indiquer que la présente édition est marquée, au Cameroun, par le Haut parrainage de la Première dame, Madame Chantal Biya. Quel lien pouvons-nous établir entre la figure de la Première dame et la cause des réfugiés ?
Sous l’impulsion de son illustre époux, le président de la République du Cameroun, S.E. Paul Biya, la Première dame, Madame Chantal Biya, est à l’initiative d’institutions caritatives panafricaines et internationales, à vocation humanitaire dont les prouesses font bien au-delà de notre triangle national, car soulageant une population diversifiée, parmi laquelle l’on dénombre de milliers de réfugiés. Je veux citer ici les Synergies africaines contre le SIDA et les souffrances, le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB), la Fondation Chantal Biya qui englobe notamment le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH), le Cercle des Amis du Cameroun (CERAC) et bien d’autres. Cet engagement humanitaire lui a valu une reconnaissance internationale traduite, entre autres, par ses titres honorifiques d’Ambassadrice de Bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale et celui d’Ambassadrice spéciale de l’ONU SIDA. Fort de ce rayonnement international, le Haut parrainage de la Première dame contribuera, à terme, à faire connaître au monde l’attachement de notre pays à la cause des réfugiés et de mobiliser davantage de financements dans un contexte marqué par une r&eacut...

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