Manioc: Les prix grimpent à l’Est

Ce tubercule, vendu sous diverses formes dans les marchés de la région, est prisé par les ménagères mais de plus en plus coûteux.

L es prix des produits vivriers ont récemment connu des fluctuations dans la région du soleil levant. Le manioc n'échappe pas à cette donne. Cette situation s'explique par l'enclavement des bassins de production qui sont pratiquement inaccessibles en saison des pluies et même en saison sèche pour certaines localités de la région de l’Est. Une situation qui induit une augmentation des prix du transport pour les commerçants en fonction de la zone sollicitée. Ainsi, le sac de 50 kilogrammes de manioc qui revenait auparavant à 3 000 F est désormais cédé entre 9 000 et 10 000 F. Le même constat est fait sur le prix du sac de 100 kg dont les prix ont pratiquement triplé. Au détail, avec 500 F, la ménagère reçoit quatre tubercules de manioc. Ce sont les tas de 1000 F qui étaient, il y a quelques mois vendus à 500 F. « Nous avons l'impression que la production de manioc est en baisse », s'exclame Jeannette M., revendeuse de manioc marché de Nkolbikon à Bertoua. Par ricochet, les produits dérivés du manioc ont aussi vu leur prix augmenter. Hormis la hausse des prix du manioc, les revendeurs estiment que le séchage du tubercule pour obtenir de la farine de manioc et du tapioca n’est pas toujours évident en saison pluvieuse. Ce qui limite, selon les acteurs, la durée de conservation et diminue l'offre. Il s’en suit une augmentation des prix par rapport à ceux pratiqués en saison sèche. Sur les...

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