Transhumance transfrontalière: On balise la voie

Les experts de huit pays débattent depuis hier à Yaoundé pour trouver des solutions durables face à la rareté du pâturage, l’insécurité, les changements climatiques, etc.

T out le monde, ou presque, aime avoir le bœuf dans son plat. Pourtant, le bétail pose plusieurs problèmes dont peu de personnes se doutent. Ceci, en raison des va-et-vient entre les pays, les éleveurs étant à la recherche d’un pâturage de qualité. Les défis que pose l’activité pastorale dans ce contexte sont au cœur de la deuxième Conférence des ministres sur la transhumance transfrontalière. Les travaux ont débuté par des sessions animées par les experts venus des huit pays participants (Cameroun, Niger, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Soudan, Soudan du Sud et Tchad), ainsi que les représentations des organisations partenaires. Les ministres de la Défense, de l’Elevage, de l’Agriculture et de l’Environnement, quant à eux, sont attendus ce jour pour échanger sur les enjeux de ces travaux et les décisions à prendre pour relever les défis que pose la transhumance transfrontalière dans le Bassin du Congo et une partie du Sahel. Cette séquence sera présidée par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella. Les orateurs d’hier ont relevé que les activités pastorales posent le problème de l’envahissement des parcs. Dans certains endroits, on compte même plus de bœufs que de faune sauvage, avec de sérieux dégâts sur ces aires protégées. En plus d’une herbe de meilleure qualité, les éleveurs sont également à la recherche de points d’eau pour abreuver leurs bêtes. Des conflits peuvent alors naître entre cette population nomade et les sédentaires, principalement des agriculteurs, rencontrés durant le trajet. Cette transhumance résulte de plusieurs facteurs, même si...

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