Gestion des conflits liés à l’élevage: Appel aux donateurs
- Par Lucien BODO
- 12 juil. 2023 12:59
- 0 Likes
Réunis à Yaoundé depuis lundi, les pays impactés par les problèmes découlant de la transhumance transfrontalière espèrent mobiliser suffisamment de fonds pour financer leurs plans d’action.
C hristian Ruck le martèle depuis lundi dernier : l’heure est à l’action. Le facilitateur allemand du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo invite les pays et les différents partenaires ayant participé aux travaux de N’Djamena en 2019, à concrétiser les engagements pris. Ces engagements visaient une meilleure gestion des effets de l’élevage bovin entre les Etats, encore appelé transhumance transfrontalière. Ces problèmes portent, entre autres, sur les conflits avec les agriculteurs, la prolifération des zoonoses (maladies transmises de l’animal à l’Homme), la dégradation des aires protégées, la pollution des cours d’eau, etc. Une conférence internationale pour aborder ces problématiques et y trouver des solutions durables se tient depuis le 10 juillet dernier et prend fin ce jour à Yaoundé. Hier, l’ouverture officielle a été l’occasion de réitérer l’importance de ces assises présidées par le ministre de l’Elevage, des Pêches et des industries animales, Dr Taïga, représentant du ministre des Relations extérieures, chef de la délégation camerounaise pour cette deuxième Conférence internationale des ministres sur la transhumance transfrontalière. Les travaux rassemblent huit pays du bassin du Congo et d’une partie du Sahel : Cameroun, Niger, Nigeria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Soudan, Soudan du Sud et Tchad. Ceux-ci sont animés par une préoccupation essentielle : mobiliser suffisamment de fonds auprès des donateurs internationaux pour financer les plans d’investissement et les plans d’action pays. Lesdits plans ont pour objectif d’aboutir à un élevage apaisé. En plus du gouvernement allemand, l’un des principaux partenaires de l’évènement, la Commission des forêts de l’Afrique centrale (Comifac) a également plaidé la cause des Etats impactés par les problèmes identifiés. Par la voix de son président, Sanctus Niragira, par ailleurs ministre de l...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires