Sopecam : des auditeurs de l’Ecole de guerre en visite

Des officiers supérieurs au siège de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) à Yaoundé. Hier, les auditeurs de la 18e promotion de l’Ecole supérieure internationale de guerre (Esig) ont fait une halte au siège de l’entreprise. La délégation d’une soixantaine de personnes, conduite par le général de brigade Nka Valère, commandant de cette institution, a été édifiée sur la chaîne de conception, de production et de distribution du journal Cameroon Tribune. Occasion également de découvrir les étapes phares de la production au sein de l’entreprise, de l’atelier prépresse à l’impression proprement dite des différentes productions, en présence du directeur général adjoint de la Sopecam, Shey Peter Mabu.
Premier arrêt, la Rédaction. Sur place, les visiteurs ont appris qu’en plus de cette rédaction centrale, Cameroon Tribune dispose de neuf agences régionales qui permettent de couvrir au mieux l’actualité du pays. Les échanges avec les cadres de la Rédaction ont surtout porté sur la presse à l’ère des réseaux sociaux aujourd’hui. Sur ce point, le rédacteur-en-chef de Cameroon Tribune, Yves Atanga, a fait savoir aux visiteurs que la presse était aujourd’hui très influencée par cette vague numérique. Mais, le défi est de rattraper la vitesse qu’imposent les réseaux sociaux. Et de ce point de vue, la Sopecam est désormais présente sur ce créneau, en plus du site web du journal. Entre autres préoccupations soulevées par les auditeurs de l’Esig, les risques du métier de journaliste, les rapports entre les journalistes et l’armée, ainsi que la ligne éditoriale à l’épreuve de la diversité de l’offre médiatique. Sur tous ces points, les stagiaires de l’Esig venant de 26 pays dont le Cameroun compte le plus gros contingent (17), savent déso...