Reddition : la voie de la sagesse
- Par Lucien BODO
- 26 juil. 2023 12:00
- 0 Likes
Si ceux qui se rendent volontairement ont la garantie de reprendre une vie normale après un passage dans les centres de désarmement, les autres s’exposent à la réponse énergique des forces de défense et de sécurité et à la dureté de la loi.
Les chefs des groupes armés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest s’attribuent des noms destinés à susciter de la terreur au sein des populations, à leur simple prononciation. Ils infligent la mort, commettent diverses atrocités et se livrent à des pillages. Agissant comme des gourous, ils endoctrinent et enrôlent de jeunes gens sur les sentiers de la perdition, contre promesse de bonne fortune. La réalité est tout autre. Car, malgré les gris-gris et les incantations guerrières, beaucoup parmi eux sont tombés sous les balles des forces de sécurité et de défense. Lesquelles continuent de les pourchasser dans toutes les brousses où ils sont terrés. D’autres ont parfois subi le courroux d’une population lassée de subir la dictature de ces criminels. C’est ce que risquent tous ceux qui continuent de soutenir de près ou de loin les bandes armées ou qui grossissent leurs rangs pour s’en prendre aux populations innocentes, aux représentants de l’autorité de l’Etat et aux éléments de forces de défense et de sécurité.
Dans l’hypothèse où ils seraient capturés vivants, ces derniers devront répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes du Cameroun ou d’ailleurs. En mars et avril derniers, plusieurs leaders sécessionnistes financiers d’actes terroristes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ont ainsi été condamnés aux Etats-Unis d’Amérique. D’autres procédures sont en cours avec l’implication des autorités judiciaires américaines, des avocats volontaires et des familles de victimes. Cette évolution montre que l’extérieur ne constitue plus un refuge pour les commanditaires. Par conséquent, ceux qui restent en brousse sont dans une voie sans issue.
Par contre, la main reste tendue pour ceux qui abandonnent volontairement les armes. Des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration les attendent portes ouvertes pour préparer leur retour à une vie normale. Au plan politique, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont désormais dotées d&r...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires