Visite : Chantal Biya dans l’univers des tsars

La première dame, présente aux côtés de son illustre époux à Saint-Pétersbourg, a visité des sites historiques dans la journée de vendredi 28 juillet.


Agenda chargé pour Chantal Biya qui accompagnait son illustre époux, le président de la République, au 2e Sommet Russie–Afrique. Malgré le temps pluvieux, le vent et une température ressentie à 15°C, la première dame a tenu à honorer le programme concocté pour les conjoints par le comité d’organisation. Au menu de la journée de vendredi dernier : visite du Musée Fabergé, excursion sur la Neva, visite du Grand Palais de Peterhof, puis déjeuner.
Le palais Narychkine-Chouvalov abritant plus de 4 000 œuvres d’arts décoratifs et de beaux-arts constitue la première étape de cette journée culturelle. Du Salon Bleu au Salon Blanc, en passant par le Salon d’Or, la première dame découvre, émerveillée, les chefs-d’œuvre du joaillier Fabergé, célèbre pour ses œufs de Pâques impériaux créés pour les deux derniers tsars de Russie. Complexes et sophistiqués, ces œufs sont recouverts soit d’or, soit de diamant, soit de pierre de Sibérie. Les vieux mécanismes incorporés dans certains de ces objets fonctionnent encore de nos jours et dévoilent d’étonnantes surprises qui étonnent Mme Chantal Biya. L’on apprend que ces merveilles sont des cadeaux commandés par les tsars Alexandre III et Nicolas II pour leurs épouses et leurs mères. Fabergé en a créé 50 au total. 10 sont détenus par le Musée, 19 se retrouvent dans des collections privées en Russie et neuf sont éparpillés dans le monde. Le reste est perdu. La première dame a également pu admirer différents objets du quotidien en or, émail et pierres précieuses, de l’argenterie, des porcelaines, des bronzes, des tableaux, une large gamme de bijoux… La Maison Fabergé, installée à Saint-Pétersbourg depuis 1842, a été le joaillier fournisseur principal de la cour impériale de Russie entre 1885 et 1917, ainsi que de plusieurs autres cours royales européennes.
Le temps du voyage en bateau d’une trentaine de minutes sur la Neva, en direction du Grand Palais Peterhof, Mme Chantal Biya a pu voir Saint-Pétersbourg sous un autre angle. Une quarantaine d’îles compose cette superbe ville, traversée aussi bien par la large Neva que par différents canaux. Une vraie ville sur l’eau donc. D’où son surnom de « Venise du nord ». Plus de 300 ponts permettent d’aller d’une île à une autre. Une promenade sur la Neva est l’occasio...

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