La déclaration liminaire du président de la République, Paul Biya, lors de la première séance plénière des travaux du 2e Sommet Russie-Afrique, le 28 juillet dernier à Saint-Pétersbourg.
« Monsieur le président de la Fédération de Russie,
Permettez-moi, tout d’abord, d’exprimer les remerciements de la délégation qui m’accompagne et les miens propres pour l’accueil chaleureux, fraternel qui nous a été réservé dans cette belle cité.
Je voudrais en même temps exprimer la gratitude de l’Afrique et du Cameroun en particulier, pour ce Sommet qui permettra assurément de renforcer la coopération entre l’Afrique et la Fédération de Russie.
Certaines personnes sont peut-être un peu étonnées de l’intérêt que la Fédération de Russie marque pour l’Afrique. Mais cet intérêt est ancien ! Je dois rappeler, et tout le monde le sait, que dans les années 1960, pendant que l’Afrique luttait pour accéder à la souveraineté, la Russie a apporté à l’Afrique et à sa lutte, un appui sincère et efficace. Nous voulons une fois encore remercier ce grand pays.
Le Forum d’aujourd’hui est la continuation de cette coopération qui a été bénéfique pour l’Afrique.
Aujourd’hui, le monde est confronté à beaucoup de problèmes : la sécheresse, la crise, sans parler du Covid-19 qui a fait des ravages. Aujourd’hui, nous avons d’autres problèmes : l’inflation galopante…
Devant ces multiples problèmes, nous faisons appel à la collaboration que nous a toujours apportée la Fédération de Russie. Nos délibérations nous aideront à trouver des solutions à nos problèmes.
Je peux évoquer ici quelques-uns de ces problèmes. L’Afrique qui compte plus d’un milliard d’habitants est sous représentée dans les organisations internationales ; je parlerai notamment de l’ONU. Nous comptons sur l’appui de la Russie pour corriger cette défectuosité.
Nous voulons également dire que les problèmes de développement dans nos pays sont énormes, aggravés par les crises. Nous souhaitons que la Fédération de Russie, comme par le passé, continue à nous soutenir pour trouver des fonds pour investir. Nous souhaitons, par exemple, que l’on demande au FMI de refaire une émission de DTS pour accro&i...
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