Dispositifs de recrutement : le jeu de l’offre et de la demande

Dans les établissements scolaires publics, la rentrée administrative est effective. La présence des directeurs des quatre groupes de l’école publique d’Olezoa hier matin l’atteste. A 9h50, la directrice du groupe 2-A accueille le premier parent d’élève. En quelques minutes, elle procède au premier enregistrement de la journée. En attendant le prochain visiteur, le temps est mis à profit pour la campagne d’affichage aux alentours du bloc administratif. L’une des officielles énonce la constitution du dossier de recrutement. Il se résume à la présentation du bulletin de notes de l’année scolaire écoulée pour les anciens élèves, la photocopie de l’acte de naissance, l’ancien bulletin de note pour les nouveaux. Pour ces derniers, un certificat de promotion peut être requis tout comme un rapport médical pour les enfants à la santé instable. Ici, on veille au respect scrupuleux des directives en matière d’enregistrement des écoliers et de la gratuité de la scolarité. « L’école primaire est gratuite », « La gratuité de l’école est le creuset où s’élabore l’avenir d’une génération », « Entités vulnérables en situation de handicap et déplacés internes, vous aussi avez droit à la gratuité de l’école », peut-on lire sur les autres affiches.
Dans l’enseignement secondaire, on assiste aux premières files de réinscriptions comme au lycée de Ngoa Ekelle. « Les seuls nouveaux admis sont les élèves ayant réussi au concours d’entrée en 6e », indique l’un des censeurs de l’établissement en l’absence du proviseur. Conformément aux quotas fixés par la délégation départementale des enseignements secondaires du Mfoundi, 240 élèves ont été admis. Pour les autres classes, les recrutements sont tributaires des places disponibles dans chaque classe. Une fois ces places répertoriées, « le proviseur pourra déclencher les recrutements », précise la source. Une situation déjà clarifiée par le proviseur du lycée bilingue d’Etoug-E...