Lutte contre les clandestins : train de mesures renforcées

La publication de la liste des établissements scolaires fermés à la veille de la rentrée scolaire est basée sur un travail de fouille minutieuse fondé sur des missions de terrain des autorités administratives. Sont mis à contribution diverses autorités en charge de veiller à la bonne marche de l’éducation au Cameroun. La direction du suivi de l’Enseignement privé de base et l’ensemble des dix délégations régionales du ministère de l’Éducation de Base (Minedub) travaillent d’arrache-pied pour dénicher ces établissements hors-la-loi. C’est d’abord des missions d’évaluation, des sensibilisations, voire des rencontres pédagogiques auprès des responsables d’établissements et différents promoteurs. Malgré de nombreux rappels à l’ordre à l’endroit des promoteurs qui investissent dans ce secteur clé, triste est de constater des tares. Sans coup férir, d’aucuns, en marge de la règlementation en vigueur essaient de passer à travers les mailles du filet. Pourtant, le secrétariat à l’Enseignement privé laïc et les délégations régionales préconisent de tout temps qu’ils rentrent dans les rangs.
Pour montrer la voie à suivre, le Minedub est obligé de sévir en publiant la liste de ceux qui ne feront pas classe à la prochaine rentrée. Une large diffusion à travers le canal des médias, des associations villageoises, des lieux de culte. Des descentes des autorités administratives sont observées pour l’effectivité des mesures gouvernementales. Ce fut le cas le 23 août dernier pour 494 établissements clandestins dont 17 pour la région de l’Adamaoua. Pour Jean-Noel Ondoua Ntcheny, délégué régional du Minedub de l’Adamaoua, « c’est une routine, voire un sacerdoce ». En effet, l’ensemble des 21 inspecteurs d’arrondissement de l’Adama...