Retours de vacances : embouteillages dans les transports

Une file interminable de personnes, des bagages entassés et des bus qui font des va-et-vient. C’est l’ambiance ce 1er septembre à l’agence Buca voyages au quartier Mvan à Yaoundé. Ce vendredi matin, plusieurs familles ont pris d’assaut les agences de voyages. Pour la plupart, ce sont des vacanciers qui regagnent leurs lieux de résidence.
Ange Kofana s’apprête à rentrer à Douala avec sa fille. Pour une première expérience (prendre un bus), c’est la catastrophe. La jeune femme a manqué son bus. Elle avait pourtant réservé la veille. Mais à cause des embouteillages au niveau de la gare routière de Mvan, elle est arrivée en retard. Il faut donc attendre le prochain départ, mais le bus tarde à arriver. Elle n’a pas de choix, elle patiente, debout, à l’extérieur, la salle VIP étant saturée et l’air conditionné étouffé par l’affluence. Elle espère juste arriver avant la tombée de la nuit. « Je n’aime pas les voyages de nuit. Je ne me sens pas en sécurité. Je crains les accidents », avoue-t-elle
Comme Dame Kofana, les sœurs Sandra et Lucette, la trentaine, attendent impatiemment leur bus. Elles sont à l’agence depuis 8h du matin et leur départ est annoncé pour 12h. « Je ne suis même pas certaine que nous irons à cette heure. Il est déjà 11h  et il n’y a pas l’ombre d’un bus. Et même s’il arrive, plusieurs personnes nous ont devancé », relève Sandra. Impossible pour les sœurs de changer d’agence, les billets ont déjà été achetés en VIP. Edmond P, entrepreneur, lui, à peine entré dans l’agence rebrousse chemin. Il est pressé et doit être à Douala avant 17h. Il choisit donc de faire de l’auto-stop. « Je n’ai pas d’autre choix. C’est saturé partout. J’ai déjà fait le tour de trois agences. Je me suis même rendu à Touristique car j’ai appris que la suspension avait été levée. Mais on aurait dit que tout Yaoundé avait ...