« L’apprentissage n’était pas effectif »

Comment avez-vous organisé le retour à la normale après le système de mi-temps ?
Nous sommes revenus à la normale depuis l’année dernière. En arrivant ici en 2021, j’ai trouvé que le lycée fonctionnait sous le système de mi-temps. Toutefois, j’avais constaté que ça n’allait pas. L’apprentissage n’était pas effectif. Heureusement, la hiérarchie nous a appelés pour une réunion et nous a confirmé qu’on pouvait retourner à la normale. En 2021-2022, après les conseils de classe, on a essayé de voir comment on peut loger les élèves dans les salles de classe. Il fallait réfectionner certaines salles et réajuster l’emploi du temps des enseignants. Avec l’appui de la hiérarchie et de l’APEE, les fonds ont été mis à contribution. Et c’est comme ça qu’on est revenu au plein temps. 

L’une des conditions posées par la tutelle était de respecter les effectifs de 50 par classe. Qu’est-ce qui est fait pour s’en tenir à cette consigne ?
C’est exactement ça le challenge. J’avais dit à mes collaborateurs que comme on doit retourner au plein temps, si les dossiers de recrutement sont rejetés, c’est parce qu’il n’y a plus assez de places. Et dans les recrutements de l’année dernière, on avait tenu compte de cela. Heureusement qu’ici au LBA, les effectifs ne sont pas pléthoriques. C’est l’une des choses qui nous ont vraiment facilité la tâche. Ceux qui devaient reprendre ont repris et ceux qui devaient être exclus, l’ont été. Cette année, on attend 2900 élèves. Les quelques recrutements qui ont été faits ont permis à tous nos élèves de commencer les cours dès le premier jour.  Ce n’était pas le cas l’an dernier.

Quelle stratégie avez-vous mise en place pour veiller à la couverture des programmes et au bon suivi des élèves ?...