Lycées : retour au plein temps

La pandémie de Covid-19 qui a secoué le monde au cours des trois dernières années a imposé un rythme particulier au déroulement des enseignements dans les établissements publics : le système de mi-temps.  Cette année scolaire 2023-2024 marque sa fin. Au lycée de Ngoa-Ekelle lundi dernier, jour de la rentrée, certains élèves étaient surpris d’entendre le proviseur parler du système de plein temps dans son discours de prise de contact lors du « rassemblement ». La mesure a entraîné la mise en place de certaines dispositions pour accueillir tous les élèves : anciens et nouveaux. Des salles de classe ont été agrandies. De nouvelles construites. Cette adaptation des infrastructures a permis à l’établissement de respecter la norme des effectifs fixée par le ministre pour cette nouvelle année : 50 élèves par classe.   
Au lycée bilingue d’application, l’implémentation du plein temps, engagée depuis l’année dernière, se poursuit. « On sortait timidement du système de mi-temps imposé par le Covid l’année dernière. Je puis vous dire que ce système nous causait quelques difficultés dans le suivi des élèves. Revenus au plein temps, nous avons enregistré des bons résultats au baccalauréat 2023 », explique Frédéric Tchouli, censeur. Dans cet établissement, le problème des effectifs pléthoriques ne se pose pas, malgré que tous les élèves, de la 6e en Terminale et de Form I à Upper Sixth, sont tous soumis à ce système. En 6e bilingue, les élèves occupent aisément les places sur les quatre rangées que compte la classe. Ils sont assis deux par banc. Les couloirs bien aérés permettent de circuler aisément. Pour les enseignants, le système du plein temps est le bienvenu. « Il nous permet de mieux encadrer les apprenants parce qu&rsqu...