Ndé : un hôpital et des établissements rénovés

Toucher en un seul coup la santé, l’éducation, l’autonomisation de la femme et l’encadrement de la jeunesse rurale, le développement des infrastructures routières. Il faut être Mme Chantal Biya, épouse du chef de l’Etat, pour le faire. Il faut surtout bénéficier de l’engagement sans faille du Cercle des Amis du Cameroun (Cerac) et du soutien de nombreuses petites mains anonymes partageant la même vision. Fort de cette mobilisation collective, c’est une véritable corne d’abondance que l’association caritative de la première dame a déversée, vendredi dernier, dans le département du Ndé, région de l’Ouest.
D’abord l’hôpital de district de Bangangté. La formation sanitaire vieille de 65 ans a été remise à neuf. En termes de constructions, des murs ont été restructurés, des salles d’eau aménagées. Ainsi qu’une salle de radiologie, une salle d’attente des patients, une cantine avec réfectoire, une buanderie et un bloc latrines. La salle d’échographie a aussi été réhabilitée et équipée ; la peinture de tous les bâtiments renouvelée. Un ensemble de soins qui permettent à l’hôpital d’afficher désormais fière allure et d’attirer des usagers. « Il va sans dire que les travaux réalisés par le Cerac et l’équipement de l’hôpital permettent d’améliorer l’offre des soins à Bangangté », a relevé le délégué régional de la Santé publique pour l’Ouest. 
Pour le secteur éducatif, le Cerac a investi sur l’école maternelle et primaire, le CES bilingue et le lycée technique de Batchingou, petite localité à une vingtaine de kilomètres de Bangangté. Le CES a ainsi bénéficié de deux bâtiments de 12 salles de classe, de bureaux pour les responsables, de l’aménagement de la cour, la construction d’une clôture et des travaux de peinture. L’école primaire bâtie sur le même site a aussi reçu un coup de peinture. Au lycée technique, le Cerac a construit un atelier d’électronique, réalisé des travaux de peinture et planté des arbres. Avant cette intervention de l’association caritative, le CES bilingue de Batchingou ne comptait que quatre salles de classe pour abriter ses plus de 200 élèves. Il ne disposait ni de bloc administratif, ni de lieux d’aisance. Le lycée technique, quant à lui, était difficile d’accès et n’avait pas d’atelier pratique, aussi surréaliste que cela puisse paraître. « Malgré tous ses efforts, l’Etat à lui seul n’est pas en mesure de résoudre tous nos problèmes […] Un système éducatif viable et agréable ne saurait prospérer sans l’apport des autres acteurs. En off...