« Nous sommes aux quatre coins du pays »
- Par Yvan BOUNOUNG
- 19 sept. 2023 13:24
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Jean-Claude Shanda Tonme, président national du Mouvement populaire pour le dialogue et la Réconciliation.
Qu’est ce qui fait l’actualité de votre parti, le Mouvement populaire pour le dialogue et la Réconciliation (MPDR) ?
Il y a une véritable difficulté à gérer, à stabiliser et à promouvoir sereinement les organisations de toutes les natures dans notre société, laquelle demeure très largement infestée par des comportements déviants, les abus de confiance, la malhonnêteté, l’opportunisme, l’avidité, la jalousie et la tricherie. Aussi, après des débuts en fanfare, il est nous est apparu urgent de réfléchir sur la conception d’un cadre de référence rigoureux pour orienter toutes nos activités, en plus d’élaborer une véritable charte éthique destinée à former nos militants dans tous les aspects. Sans ces deux outils, on parle et on travaille dans du vent. C’est notre grand chantier du moment.
Où en êtes-vous avec l’implantation territoriale ?
Nous avons déjà des représentants un peu partout, bien qu’à la vérité, les mêmes problèmes pointés du doigt plus haut, surgissent à tous les coups. Nous fonctionnons encore sur la base d’un volontariat qui n’est pas facile à maintenir sur le long terme. Objectivement, nous sommes aux quatre coins du pays. Mais ce n’est pas suffisant, parce qu’il faut encore pouvoir disposer des moyens de sa politique. En somme, la finance pour entretenir un siège et soutenir la subsistance des permanents. En dépit de tout, notre approche et notre discours sur les grandes questions sont positifs et porteurs, que nous bénéficions de nombreuses adhésions spontanées qui, dans certains cas, prennent certains besoins en charge. Les gens croient au dialogue, au pardon et à la réconciliation dont nous avons fait notre profession de foi. Le Littoral surtout fait preuve d’une dynamique extraordinaire, avec des responsables convaincus et convaincants, et profondément engagés.
En ce moment plusieurs partis et organisations de la société civile font enfler le débat sur la révision du Code électoral, quelle est la position de votre parti ?
C’est une préoccupation légitime qui nous tient également à cœur. Il faut simplement éviter de retomber dans la stratégie du « tout ou rien », sinon on ne va pas aux élections. Nous avons tous vu les limites, ainsi que les conséquences négatives de cette démarche. Nous sommes entièrement d’accord que des élections doivent se tenir avec des règles consensuelles partagées et acceptées de tous. Déjà, il y a lieu de repenser beaucoup de choses, en abandonnant les manœuvres purement sectaires et inutilement radicalisantes de tous les côtés. Toutefois, s’il est franchement dommage et &agra...
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