Lutte contre les catastrophes : le plan régional de sécurisation en révision

Douala a récemment enregistré diverses catastrophes. L’effondrement de deux maisons au quartier Nyalla-Pariso (Douala III) qui, heureusement n’avait pas fait de mort, a ravivé le macabre souvenir de l’immeuble de quatre niveaux qui s’était effondré à Ndogheim, non loin du lieudit « Mobil Guinness », et dont le bilan humain faisait état d’une quarantaine de décès. Dimanche, 17 septembre, un grave incendie a ravagé la quincaillerie Quifeurou et plusieurs boutiques à la Douche-Akwa, causant d’importants dégâts matériels et des pertes financières évaluées en centaines de millions. Il n’en fallait pas plus pour que le gouverneur du Littoral convoque une séance aux fins d’actualisation du plan de sécurisation régional contre les catastrophes.
Y ont pris part, mardi dernier, les responsables du Corps national des sapeurs-pompiers, les responsables des forces de défense et de sécurité, les représentants de la protection civile et ceux de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) et les autorités municipales. Dès l’entame des travaux, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a félicité les uns et les autres pour la bravoure dont ils ont fait preuve face à cet incendie.
La séance de travail a permis de mettre en lumière le déficit de moyens logistiques, financiers et humains dont souffre la région en général et Douala en particulier, en termes de plan d’organisation de la réponse de sécurité civile (Orsec). Il en ressort que la capitale économique dispose de deux casernes de sapeurs-pompiers, respectivement à Ngodi et Bonabéri. A en croire le commandant du 20e groupement de sapeurs-pompiers, Douala a besoin de 11 casernes pour être dans la norme. La ville dispose de 417 bouches et poteaux d’incendie sur les 8200 bouches et poteaux exigi...