Retrait de la force des Nations Unies : Félix Tshisekedi insiste

Mercredi dernier à New-York, à la 78e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), Félix Tshisékedi, président de la République démocratique du Congo (RDC) n’a pas caché sa déception quant à l’inefficacité des missions de maintien de la paix déployées dans son pays au cours des 25 dernières années. Selon lui, celles-ci n’arrivent pas à anéantir la rébellion qui mine l’Est de la RDC et la région des Grands lacs et à mettre fin aux conflits armés.  Il a clairement dit qu’il était contreproductif de compter sur la Monusco pour restaurer la paix en RDC et propose une accélération du retrait des Casques bleus. Pour lui, c’est même la condition pour apaiser les populations furieuses qui ne croient plus aux Casques bleus. Le chef de l’Etat congolais a rappelé qu’il avait instruit son gouvernement de lancer des discussions avec les autorités onusiennes dans cette perspective. Il propose de commencer le plus tôt possible, c’est-à-dire en décembre prochain au lieu de décembre 2024. 
Cette prise de position survient dans un contexte tendu en RDC, marqué par des manifestations à Goma où les populations réclament la fin de la présence de la Monusco. Félix Tshisekedi a également souligné l'importance pour la RDC d'explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations unies qui tiennent mieux compte des réalités du pays. « Il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité », a-t-il lancé.
Depuis 2020, le Conseil de sécurité de l'ONU avait entam&eac...