Journée mondiale des enseignants : ode aux irremplaçables

Les enseignants en veulent. Ils l’ont montré et témoigné hier à l’occasion de leur Journée mondiale. Un grand meeting organisé au Palais polyvalent des sports de Yaoundé a réuni des centaines d’enseignants venus de corps différents : éducation de base, enseignements secondaires et enseignement supérieur pour quelques-uns. Objectif : marquer un arrêt pour se réjouir du travail qu’ils effectuent au quotidien pour former les consciences et les humains. Pour conduire ce rassemblement, plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), le ministre de l’Education de base (Minedub). Ils étaient accompagnés des ministres de la Promotion de la femme et de la famille, et de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec).
Le thème retenu pour la 29e édition aura été plus qu’évocateur : « Les enseignants dont nous avons besoin pour l’éducation que nous voulons : l’impératif mondial pour remédier à la pénurie d’enseignants. » Dans le contexte camerounais actuel, les enjeux sont multiformes. Pour ce qui concerne spécifiquement les revendications portées par certains enseignants, Nalova Lyonga, le Minesec, leur a recommandé la patience. « Les enseignants ne sont pas devenus des politiciens. Le chef de l’Etat vous écoute. Apprenons à dialoguer et à être à l’écoute. Le gouvernement fait des efforts, mais il doit prendre soin de tout le monde », va-t-elle marteler. Laurent Serge Etoundi Ngoa, le Minedub, ira dans le même sens. « Les problèmes des enseignants du Cameroun sont les nôtres. Le gouvernement, sur prescription du président de la République, s’est résolument engagé depuis avril 2022 à résoudre les problèmes qu’ils ont posés. Problèmes qui se chiffrent à des centaines de m...