Dschang : loin du bruit

L’année académique 2023-2024 a effectivement été lancée sans encombre dans cette université depuis le 3 octobre.

Il est un peu plus de 9h ce jeudi 5 octobre. Sur les hauteurs du « Quartier latin » de Dschang, il règne un air de sérénité. C’est ici que se dressent le rectorat de l’université de la ville. Outre le cabinet du recteur, l’essentiel des services administratifs est logé dans ce bâtiment. L’allure studieuse des travailleurs derrière leurs bureaux ou le pas alerte de quelques-uns qu’on croise dans les couloirs, renseignent sur l’état d’esprit dans cette institution où les amphis théâtres ont rouvert leurs portes depuis le 3 octobre. Au service en charge du courrier et de la communication, on nous renseigne qu’en fait l’université de Dschang (UDs) s’est bâti une réputation qu’elle a le devoir d’entretenir. Ici, la maxime est simple : ce qui se prépare bien s’exécute efficacement. Ici, aussi, au fil des années, les rentrées académiques se succèdent et les motifs de satisfaction s’amoncellent. 
Du coup, depuis la naissance de l’UDs en 1993, l’institution présente avec une fierté ostensible toutes ses spécificités et ses lauriers. Notre interlocutrice au service du courrier nous renseigne à ce titre que « l’UDs exprime une identité lisible sur six principaux aspects : une localisation et expérience interculturelle favorables aux étude – elle est la seule des onze universités d’Etat que compte le Cameroun qui est localisée dans un chef-lieu de département, loin du « bruit » des grandes villes – une offre de formation diversifiée, rigoureuse et attractive ; une recherche performante, innovante et rayonnante ; des services distingués pour le développement de la communauté ; un management dans une dynamique collective ; des distinctions particulières et une mise en réseau saisissante ».
Au résultat, les six facultés et deux instituts que compte l’université de Dschang attirent de plus en plus d’étudiants venant des quatre coins du pays et au-delà des frontières nationales. Pour l’année académique 2022-2023, par exemple, ils étaient 23 000 régulièrement inscrits, dont environ 2 000 étudiants non Camerounais (1662 Tchadiens, 72 Gabonais, 57 Congolais, 21 Centrafricains, 21 Angolais, plus d’autres venus de la Guinée équatoriale, du Niger, du Rwanda, du Mali, du Benin). Sous ...

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