ESSTIC : l’âge de la maturité

Le ministre de la Communication, représentant du chef de l’Etat, a présidé hier la cérémonie d’ouverture du cinquantenaire de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’information et de la communication au Palais des Congrès de Yaoundé.

Le moule à journalistes professionnels du Cameroun et d’Afrique centrale a 50 ans. Un âge qui ne passe pas inaperçu pour l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’information et de la communication (Esstic). Une série d’activités est organisée dans le cadre de cette célébration. Le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, représentant du chef de l’Etat pour la circonstance, a présidé la cérémonie solennelle d’ouverture des activités de ce cinquantenaire hier au Palais des Congrès de Yaoundé. Occasion de retracer le chemin parcouru par l’école initialement dédiée à la formation des journalistes, et ouverte depuis une trentaine aux autres métiers de l’information et de la communication. A ses côtés, ses homologues du Tchad et de la République centrafricaine (RCA). Deux pays signataires de la convention internationale qui a créé cet établissement en 1970.
Après 53 ans d’existence, l’Esstic, initialement Ecole supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (Esijy), a connu des mutations profondes. René Emmanuel Sadi a ainsi rendu hommage aux diplômés « dont les compétences et le savoir-faire contribuent au développement de nos Etats. » Aujourd’hui, des défis majeurs s’imposent à l’Esstic. Notamment, celui de la transformation digitale devenue incontournable. « La société digitale qui s’annonce n’attendra pas les retardataires. Certes, elle contient des vertus, mais aussi des revers », a relevé le Mincom. Il a ainsi évoqué la propagation des fausses nouvelles, le défaut de recoupement des informations, ainsi que l’absence de critique des sources. Par ailleurs, le ministre fustige la manipulation et l’instrumentalisation qui mettent en danger la pratique saine du journalisme. « Les réflexes professionnels doivent habiter tous les diplômés », va-t-il préconiser. Après 50 ans, le challenge selon René Sadi, est de faire de cette école « un incubateur de propulsion de l’Afrique dans la modernité. »
Pour cette ouverture officielle, une leçon inaug...

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