Médecine du sport : trois jours de réflexions à Yaoundé

Les maladies chroniques des sportifs étaient au cœur du congrès international de cette discipline, qui s’est achevé samedi dernier à Yaoundé.

Pendant trois jours, les membres de l’Association des professionnels de la médecine du sport (Apromes) se sont réunis à Yaoundé dans le cadre du Congrès international de la médecine du sport. Pour marquer d’une pierre blanche ces assises dont le thème était : « Les maladies chroniques et sport », une table ronde a lancé les travaux jeudi dernier au Yahoot Hôtel. « Mort subite du sportif : quelles avancées en Afrique subsaharienne 20 ans après le décès de Marc Vivien Foe » a fait l’objet d’échanges en ouverture. Le président d’Apromes, le  Pr. William Ngatchou a notamment relevé les insuffisances qui n’ont pas été favorables à la survie de l’ancien défenseur des Lions indomptables. Les experts sont aussi revenus sur l’expérience de l’Afrique subsaharienne, sans oublier l’actualité mondiale sur la mort subite dans le milieu du sport présenté par le Pr. François Carré. C’était en présence de Marie-Louise Foé, invitée au Congrès. Une démonstration de réanimation cardio-pulmonaire a sanctionné cette session des travaux.     
Au cours de ces trois jours, un accent particulier a été mis sur les « maladies inflammatoires et sport ». C’était l’occasion d’énumérer les activités sportives que peut pratiquer une personne atteinte d’insuffisance respiratoire. En réalité, le sport devrait pouvoir être pratiqué aussi bien par les personnes saines que par les personnes atteintes de tout type de pathologies. Les « maladies cardio-vasculaires et sport » ont également été passées au crible. C’est le cas aussi du « diabète et sport ». Idem pour ce qui est du sportif hypertendu : effets antihypertenseurs de l’activité physique. Des études ont également été men&...

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