« Il faut contribuer à l’amélioration des pratiques »

Pourquoi le thème « Femmes rurales et économie verte : mieux produire et transformer pour saisir les opportunités de la Zone de libre échange continentale africaine » ?
Le thème de cette année met l’accent sur l’économie verte et la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF). En effet, l’amélioration et le développement de la production, de même que la transformation locale doivent s’inscrire en droite ligne du développement durable, c’est-à dire en respect de la préservation de l’équilibre naturel, des ressources disponibles et à travers la limitation de la production des déchets. Par ailleurs, au regard des opportunités économiques qu’offre la ZLECAF, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et les médias doivent s’investir et se mobiliser pour que la femme vivant en milieu rural produise en quantité et en qualité suffisantes, afin que ses produits se retrouvent dans les marchés extérieurs à des prix concurrentiels. C’est ce qui a motivé le choix du thème de cette 28e édition. 

Quel est l’objectif visé par les conférences, foires et autres manifestions organisées à l’occasion de cette 28e édition ?
Toutes ces manifestations visent tout simplement à orienter les femmes vivant en milieu rural dans la dynamique du développement durable. Il faut contribuer à l’amélioration de leurs pratiques et dispositifs de production, renforcer leurs capacités de transformation, de conservation, de conditionnement et de commercialisation de leurs produits… La célébration de la 28e édition, comme le soulignait madame le ministre, est une opportunité de susciter des plaidoyers et autres consultations avec toutes les parties prenantes sur les enjeux majeurs liés au développement de la production et de la transformation locales. C’est-là, toute la substance des activités que vous évoquées. 

Au lendemain de cette commémoration, peut-on s’attendre à ce que ces dames qui nourrissent des milliers de familles n’aient plus de problèmes d’accès à la terre, aux intrants et au financements, au regard des ...