Francis Ngannou : qui ne risque rien…

On le savait : Francis Ngannou est un homme de défis. Il a aussi montré qu’il a du culot. Et pas qu’un peu. Le Camerounais voulait tenter une incursion dans le monde de la boxe depuis un moment. Et il n’a pas choisi la facilité pour son premier combat en décidant d’affronter le champion du monde WBC des lourds, Tyson Fury. Rien que pour ça, Francis Ngannou (1m93 et 120 kg) mérite le respect. Du respect, il en gagnera certainement encore au terme du choc contre l’Anglais ce 28 octobre. Car peu importe l’issue, il aura gagné sur tous les plans. En tout cas, des deux combattants, il est celui qui a le moins à perdre. « Aujourd’hui, je n’ai pas peur de tomber ou de perdre. J’ai plutôt peur de ne pas essayer, j’ai peur de ne pas tout donner. L’échec, ce n’est pas de ne pas réussir, l’échec c’est de ne pas entreprendre, c’est de ne pas aller poursuivre son rêve », déclarait-il récemment dans un média international.
Moqué et même ridiculisé ces derniers mois par Dana White, président de l’UFC, après avoir refusé de continuer avec l’organisation américaine en janvier dernier, le Camerounais a réussi les deux paris qu’il s’était fixé : avoir un meilleur traitement contractuel et disputer un combat de boxe d’envergure.Celui qui détenait la ceinture des lourds à l’UFC avant son départ a en effet signé un contrat avec l’organisation Professional Fighters League (PFL) qui lui assure un salaire minimum d’un million de dollars (plus de 600 millions de F) pour chacun des trois combats maximum négociés. A 37 ans, Francis Ngannou a aussi obtenu une place au conseil consultatif de l’entreprise pour représenter les intérêts des combattants ainsi que le poste de président du futur PFL Afrique. Sans oublier une part dans les profits g&e...