Résistances du VIH pédiatrique : échanges de bonnes pratiques à Yaoundé

Grande activité scientifique hier au Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB). Autour du ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie, il y a le Directeur général, le Pr. Alexis Ndjolo et le président du Conseil scientifique, l’italien Carlo Federico Perno. Mais aussi des cliniciens et responsables des structures de prise en charge du VIH du triangle national, ainsi que ceux de la Couverture santé universelle (CSU), entre autres.
Ce beau monde est réuni pour comprendre la CSU et ses champs d’application dans la prise en charge du VIH/sida en général, mais surtout dans la prise en charge de la résistance du VIH pédiatrique. Et ce n’est pas un hasard si c’est au CIRCB que ces assises se tiennent. Le Centre international de référence Chantal est aujourd’hui une référence en matière de contrôle efficace de la résistance du VIH chez les enfants et les adolescents. Le Projet sur la prise en charge optimisée du VIH chez les adolescents au Cameroun (Cipher-Adola) vient d’y être lancé.  Le CIRCB a développé depuis bientôt sept ans, une plateforme de discussion scientifique sur les résistances du VIH dénommée Viroforum. L’espace a permis des échanges fructueux entre les praticiens, pour une prise en charge personnalisée des cas de résistance aux traitements antirétroviraux. C’est ce savoir-faire qui va être partagé avec les autres.
Le problème, comme l’a expliqué le ministre la Santé publique, c’est que le « VIH rajeunit » au Cameroun. En 2021 par exemple, plus de 2500 nouvelles infections ont été enregistrées chez les moins de quatre ans et plus de 16 000 chez les 15-19 ans. Pourtant, l’accès aux traitements reste difficile et limité pour certains. Ce qui favorise, d’après les experts, le développement des résistances aux molécules utilisées et la multiplication des décès, lorsque la prise en charge n’...