Appui à la résilience des jeunes du Nord : près d’un millier de bénéficiaires déjà
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 29 nov. 2023 09:27
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Le Comité de pilotage de ce projet s’est réuni en sa deuxième session ordinaire hier à Yaoundé sous la conduite du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou.
Les jeunes des régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-Nord et du Nord restent une cible prioritaire, au regard de la situation sécuritaire qu’ils vivent. Le Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes vulnérables au Nord du Cameroun (Parse) entend inverser la tendance. Des jeunes au sein de 17 communes de ces zones sont ainsi ciblés pour bénéficier d’appuis divers. Le Comité de pilotage du Parse s’est réuni en sa deuxième session ordinaire hier à Yaoundé, sous la présidence du ministre de la Jeunesse et de l’Eduction civique (Minjec), Mounouna Foutsou, en présence d’Ulrick Berdelmann, représentant de l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ). Cette rencontre vise à évaluer la mise en œuvre du projet, notamment dans sa phase III.
Après le démarrage du projet en 2016, Parse en est donc à sa phase III depuis le lancement officiel du 4 avril 2023. Il va couvrir deux ans, jusqu’en décembre 2025. Depuis lors, quelques résultats sont déjà atteints, selon l’équipe du Parse. 937 jeunes identifiés dans les 17 communes cibles ont été formés en vue de leur insertion. De plus, des microentreprises dans les communes de Yagoua, Mora, Guider et Lagdo ont reçu des kits pour le démarrage des projets. Pour ce qui concerne le volet du développement communautaire, 900 jeunes disposent également d’équipements de base pour la création d’entreprises. Les filières ciblées pour la formation de ces jeunes sont, entre autres, l’élevage, l’agriculture, la maçonnerie, la plomberie, l’électricité de bâtiment, la menuiserie, la charpenterie, la peinture, la couture, la coiffure et le petit commerce. Comme l’a relevé l’équipe de coordination du projet, ce Parse III est mis en œuvre dans un contexte marqué par l’inflation des prix sur le marché (carburant, intrants agricoles et autres produits), la rupture de la chaîne d’approvisionnement et l’indisponibilité de la matière première.
Financé à hauteur ...
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