Violences faites aux femmes : le Japon s’investit dans la lutte

Onu-femme et l’ambassade du Japon au Cameroun en partenariat. La rencontre tenue lundi dernier à Yaoundé s’inscrit dans le cadre de la 16e édition de la campagne mondiale d’activisme contre les violences basées sur le genre et vise à mettre en évidence les contributions importantes du gouvernement du Japon, à la réduction des violences faites aux femmes au Cameroun. Il a ainsi été question de présenter le projet intitulé : « Renforcer les capacités de protection des femmes et des filles déplacées hébergées dans cinq municipalités des régions de l’Ouest, du Littoral et du Centre ». Un projet financé par le gouvernement japonais et mis en œuvre en 2023.
Selon les statistiques disponibles, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a entraîné le déplacement de nombreuses personnes à l'intérieur du Cameroun. Parmi ces déplacées internes, en dehors des deux régions concernées, 80% ont trouvé refuge dans les régions de l’Ouest, du Littoral et du Centre. Dans ces localités, ils sont confrontés à des problèmes économiques auxquels s’ajoutent des situations émergentes d'exploitation et de violence sexiste.
Ces problèmes touchent particulièrement les femmes et les filles et réduisent leur capacité de résilience. Les besoins prioritaires présentés sont liés à la santé, à l'éducation, au logement et à la protection de ces populations ciblées. Ainsi, le projet lancé par le Japon et Onu-femme a été conçu pour fournir une réponse urgente pour la protection des victimes et leur apporter des moyens d'autonomisation. « Il a été question d’aider les impactées à se relever. Les maires des communes bénéficiaires sont là avec nous pour en témoigner. Nous avons beaucoup travaillé avec les survivants et aujourd’hui, nous partageons ces bons résultats », a assuré Marie Pierr...