Production des vaccins en Afrique : l’offre Bientôt intensifiée

Le sujet a été discuté lors de la Conférence internationale annuelle sur la santé publique qui se tient en ce moment à Lusaka.

L’Afrique a tiré les leçons de la pandémie du COVID-19 déclenchée vers la fin de l’année 2019 et qui a sévèrement sévi entre 2020 et 2021, fauchant des vies par milliers. L’Afrique n’en a pas plus payé le lourd tribut que les autres pays à travers le monde. Mais dans la gestion de la crise, le continent noir a été discriminé. Les premières attentions étaient pour les pays riches. En matière d’accès aux soins d’urgence de qualité et de toutes sortes de mobilisation pour limiter les dégâts, c’était l’Occident et les Occidentaux d’abord. Dans un point de presse en prélude à l’ouverture de la Conférence internationale annuelle sur la santé publique en Afrique (CPHIA) qui se tient à Lusaka (capitale de la Zambie) depuis lundi dernier, Jean Kaseya, le directeur général des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC) affirmait ceci cette semaine, au pavillon Kenneth Kaunda du  Mulungushi International Conference Center: « Nous avons appris du COVID-19 et de Ebola. L’Afrique a enregistré des milliers de morts du COVID-19 et d’Ebola.  Le monde entier a découvert qu’il y avait un remède contre Ebola lorsqu’un médecin d’un pays occidental a choppé la maladie. Avec COVID-19, c’était le même scenario. L’Afrique n’avait pas accès aux médicaments, encore moins aux vaccins. Nous nous sommes rendu compte que l’Afrique est marginalisée », a-t-il révélé.
Alors, les dirigeants de l’Afrique ont décidé de " Briser les barrières et de repositionner l’Afrique", le thème du CPHIA.  « "Briser les barrières", continue Jean Kaseya, c’est exiger au monde entier l’équité.  Les populations africaines doivent avoir accès à tous les soins et à toutes les autres commodités comme les autres populations. Nous voulons aussi que la voix de l’Afrique soit écoutée. C’est ce que nous entendons par "repositionner l’Afrique". L’Afrique ne peut plus continuer de subir alors que le continent a aussi à donner. Il faut changer l’architecture globale au niveau de la santé ...

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