Catch : la discipline se dévoile

Le Cameroun a connu plusieurs évènements majeurs cette année en ce qui concerne le catch, avec un attrait de plus en plus grandissant pour la discipline. C’est pour faire ce bilan et permettre au public d’avoir une meilleure connaissance du catch que le président de la Fédération camerounaise, le Commandant Emmanuel Ndo, par ailleurs premier vice-président de la Confédération africaine, a eu un échange avec la presse récemment à Yaoundé. Cette année, on a eu droit, le 17 juin dernier au Palais des sports de Yaoundé, à une victoire du Camerounais Buffalo devant le Nigérian Okolo Egu pour le titre africain de supers lourds. Sans oublier le succès d’Alain Tazo contre l’Américain McDowell James un mois plus tard. Des résultats qui classent le Cameroun en tête de la discipline en Afrique. « Avec beaucoup de difficultés, j’ai réussi à circonscrire des formateurs et des athlètes disciplinés et passionnés. Ce avec le soutien du gouvernement et du ministre des Sports en particulier », a affirmé le président de la Fecacatch.
Sur les points évoqués, la question des risques au vu de la violence observée lors de certains combats télévisés où des chaises en fer sont souvent utilisés ou des athlètes projetés hors du ring. « La devise du catch c’est la vie ou la mort. Lorsqu’on épouse une passion, il y a des risques. Les catcheurs sont des professionnels super entraînés ayant au moins pratiqué deux ou trois arts martiaux avant d’atterrir dans ce sport. Il y a souvent des blessures et des fractures très graves et certains y ont même laissé leur vie », a expliqué Me Ndo.
Concernant l’incompréhension du public lors de la victoire d’Alain Tazo alors que le combat s’était poursuivi hors ring et que son adversaire était resté couché, le technicien a aussi apporté des précisions : « Alain Tazo n’av...